Après moult péripéties, on clôt le chapitre “Allemagne” pour amorcer le Danemark, pays le plus au nord de notre périple. Une étape importante dans nos esprits car, après Copenhague, on prendra la direction du sud pour plusieurs milliers de kilomètres, direction Istanbul.
Pour la petite histoire, on a longuement hésité, avant le départ, à inclure les pays scandinaves dans notre périple. On y a finalement renoncé, puisque ça aurait impliqué de rouler pendant l’hiver à un moment du voyage. Et on n’en avait pas envie. Voilà. Ce sera pour une autre fois !
Retournons à nos moutons (et c’est le cas de le dire, car ils sont présents en nombre, ici !). Les shelters présents un peu partout dans le pays, destinés à accueillir gratuitement (pour la plupart) les randonneurs pour une ou deux nuits, nous apportent un confort qui n’est pas pour nous déplaire : mine de rien, c’est agréable de savoir qu’on a un endroit sûr où se reposer, avec la garantie d’être au sec en cas d’averse ! Tous les endroits qu’on investit sont propres et très quali – le plus notable est une sorte d’école alternative, qui propose cours de permaculture et voyages scolaires au Népal, et dont les espaces regorgent de surprises : arbres aux branchages délirants, bâtiments construits de bric et de broc, balançoires…
On décrit un itinéraire qui remonte d’abord vers le nord, jusqu’à la ville de Kolding, avant de bifurquer tout droit vers l’est, en direction de Copenhague. Pour celles et ceux auxquels ça ne dit rien, pas d’inquiétude, l’habituelle carte récapitulative arrive très bientôt ! On retrouve avec bonheur (ou pas) le dénivelé qui avait disparu depuis la Belgique, dans un décor rural dont les collines font parfois furieusement penser aux prairies verdoyantes de la Comté – certains sites de shelters proposent même des “hobbit houses” à la réservation, mais on n’a pas eu l’occasion de les tester !
Les voitures ne sont pas trop présentes et, même si l’aménagement pour les cyclistes ne nous paraît pas aussi abouti qu’en Belgique ou aux Pays-Bas, on se sent plutôt à l’aise sur les routes danoises !
Pour atteindre l’île de Sjaelland, sur laquelle se trouve Copenhague, on est obligés de tricher un peu en prenant le train : le pont qui permet de l’atteindre est interdit aux vélos. 30€ pour 11 minutes de train : ça pique, mais on aura au moins avancé d’une trentaine de kilomètres sans faire aucun effort (on se console comme on peut). On apprend au passage que le Tour de France, qui part cette année de Copenhague (oui, ça paraît un peu contre-intuitif), bénéficiera, lui, d’une dérogation spéciale et aura le droit d’emprunter la fameuse passerelle. N’est pas maillot jaune qui veut…
Le jour de notre arrivée à Copenhague, on traîne un peu la patte : ça fait longtemps qu’on a pas fait de pause, et on a bien envie – et besoin ! – de se reposer. Après un crochet par la ville de Roskilde, ancienne capitale du Danemark, c’est sous une pluie battante qu’on arrive enfin en vue de notre destination. Manque de chance : Margot crève à à peine deux kilomètres du AirBnb… On réalise qu’on n’a pas la bonne clé pour retirer sa roue (aucune crédibilité pour des voyageurs à vélo !). C’est donc à pied qu’on atteint notre étape, où on profite actuellement de 3 jours de repos bien mérités.
À la semaine prochaine ! Si vous nous lisez, n’hésitez pas à nous laisser un petit commentaire, ça nous fait toujours plaisir 🙂
11 Responses
excellent tout ça ! on remarque que vous ne mettez plut trop vos casques … oubliés ?
<3 sur vous
Hihihi cœur cœur
Lu et c’est très cool comme article ! 🥰
Merci pour ton commentaire !!
Coucou ! C’est chouette vos articles ! Ça nous fait voyager un peu avec vous et ça donne de belles idées !!
Bisous !
Marie Plainfossé.
Coucou Marie ! Merci pour ton commentaire, ça nous fait très plaisir !
Joli résumé de vos dernières aventures ! Je commence tout juste à vous suivre. Bon voyage
Merci pour le commentaire Anne-Laure !!
Après quelques tentatives ratées… Je récidive😊. Bien contents de vous lire et de vous suivre dans votre périple instructif. Bisous et courage à vous deux 😍
Merci pour ton commentaire, Sylvaine !