La fin de notre itinéraire en France, qui comprend un passage par la baie de Somme, nous permet d’en découvrir certains de ses plus beaux joyaux culinaire. On pense bien sûr au welsh, délicate association d’un croque-madame et de soupe de cheddar fondue à la bière brune. Très satisfaisant – on n’est cependant pas convaincus que ce soit conseillé avant 50 km de vélo.
Ces derniers jours en France sont également pour nous l’occasion de nous essayer au camping sauvage, au vrai. Jusqu’ici, on s’était contenté de planter notre tente dans le jardin des personnes qui l’acceptaient. On installe notre campement d’abord sur des falaises, juste après Tréport (à la frontière entre la Normandie et les Hauts-de-France), puis dans une forêt située au niveau de la baie de Somme. Deux premiers essais concluants, qui nous confortent dans l’idée que le bivouac sauvage vaut bien le jardin des particuliers et procure une réel sentiment d’autonomie.
On a également l’occasion de dormir dans un vrai lit au Portel, juste avant Boulogne-sur-Mer : un grand merci à Martine, la maman de Simon, qui nous a accueilli très généreusement !
Et soudain, du changement ! C’est carré, c’est propre et les pistes cyclables sont impeccables. Nous voilà en Belgique, en Flandre plus précisément. Notre itinéraire nous fait invariablement longer une côte que l’on peut difficilement imaginer davantage bétonnée. La première nuit, passée dans le jardin d’une ferme laitière, nous donne l’occasion d’accompagner notre petit-déjeuner de lait bien frais !
Pour notre traditionnelle pause hebdomadaire, nous choisissons de faire un crochet par Bruges, histoire de découvrir un peu mieux le terroir belge, dont nous vous livrerons tous les détails la semaine prochaine !
