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La vie mais à vélo !

DE LA BELGIQUE JUSQU’À L’ALLEMAGNE

On n’est pas restés très longtemps en Belgique, mais assez pour faire un détour par Bruges, ville qu’on surnomme « la Venise belge » par rapport au nombre de canaux qui la traversent. On y fait aussi des gaufres et du chocolat, donc on s’accorde quelques petits goûters en plus d’un repos bien mérité !

On est très contents de cette pause. Les seuls problèmes qui se présentent : Margot qui doit changer ses pédales, car celles qui étaient sur son vélo sont déjà cassées, et le repas du soir qu’on fait tomber par terre juste au moment où il se met à pleuvoir (voir photo ci-dessous).

Après la Belgique, les Pays-Bas pointent rapidement le bout de leur nez. On est très contents d’y arriver : déjà parce que ça fait toujours plaisir d’entrer dans un nouveau pays, mais aussi parce que c’est tout plat et que le vent souffle dans notre dos – autant dire qu’on n’a pas beaucoup d’efforts à faire pour avancer, ça change de la Bretagne ! 

Les Pays-Bas, c’est le pays des tulipes, des moulins à vent (qui ne servent plus aujourd’hui) et du gouda (un fromage dont on s’est empiffré car délicieux). Une autre particularité de ce pays, c’est qu’il est en grande partie situé en-dessous du niveau de la mer. Auparavant, il était donc régulièrement inondés en cas de tempête. Pour cette raison, les habitants ont construit d’immenses digues afin de se protéger – on essaie de ne pas imaginer ce qu’il se passerait si jamais ces digues cédaient ! Ils ont aussi construit des moulins (maintenant remplacés par des pompes) qui pompaient l’eau des terres pour la renvoyer en mer : ils ont créé ce qu’on appelle des polders.

On passe environ 10 jours aux Pays-Bas, avec une petite halte à Amsterdam, la capitale, où les parents d’Eliott viennent nous rendre visite. Ils louent même un bungalow, dans lequel on a trois jours pour se reposer : après un mois et demi de vélo et de sommeil en tente, on est bien contents ! 

La fin de notre séjour aux Pays-Bas a lieu en même temps que l’arrivée de la pluie. C’est sous un temps maussade qu’on arrive en Allemagne…

Nous voilà arrivés en Allemagne ! Et les ennuis commencent… Alors que la pluie n’arrête pas de tomber, on se rend compte que notre tente n’est plus imperméable. Ça veut dire qu’elle ne retient plus l’eau : en gros, il nous pleut dessus quand on est dans la tente ! Et vu qu’il n’arrête pas de pleuvoir, autant dire que ce n’est pas hyper pratique… On essaie de trouver une solution : on va d’abord essayer de la réparer grâce à un produit spécial. Si ça ne fonctionne pas, il faudra en acheter une nouvelle (mais on ne préférerait pas !). 

Toutes ces réparations, on décide de les faire dans un camping – d’habitude, on va sonner chez des gens qu’on ne connaît pas pour aller dans leur jardin, ou bien on continue de planter notre tente un peu là où on a envie. En arrivant au camping, c’est la grosse déception : il n’y a pas de machine à laver, il pleut sans arrêt, il y a des moustiques partout et, comble de la malchance, nos voisins n’arrêtent pas de faire la fête. On décide finalement d’aller à l’hôtel pour deux nuits histoire de se remonter le moral… et de réparer notre tente dans la douche de la chambre ! 

On repart demain. Il va encore pleuvoir, donc on pourra vérifier si nos réparations ont fonctionné. En attendant, on va manger une pizza histoire de reprendre des forces ! 

Au fait, on s’est rendu compte qu’on avait oublié de vous poser une question dans le dernier article. Pour la peine, on vous en pose plusieurs cette semaine : 

  • Comment appelle-t-on les habitants des Pays-Bas ?
  • Quelle est la capitale de l’Allemagne ?
  • Sachant qu’on fait du vélo en direction du nord, quel est le pays qui nous attend après l’Allemagne ?

 

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