DANSE AVEC LES SHLAGS

Une fois la Poméranie Occidentale et le Brandebourg passés, nous arrivons à Berlin. Pour une question d’honnêteté nous devons préciser que les derniers kilomètres se font en train : il a vraiment beaucoup plu. En plus, pour les 3 mois d’été la deutsche bahn propose un ticket unique à 9€ par mois, métro et intercité compris. On en profitera bien et ça nous permet d’arriver à Berlin pour la fête de la musique (seule ville d’Europe qui partage cet événement avec la France)

A Berlin, on retrouve Apo et Bart qui nous rejoignent pour 5 jours, bien en forme même après les 12h de bus de nuit.

Si la qualité des récents articles a baissé, c’est que Margot n’en est plus la rédactrice. Effectivement, après 4000 km, d’autres objectifs l’ont décidé de rentrer en France depuis Berlin. Quant à moi, la question ne se posait pas car Pablo et Flo préparaient leurs sacoches depuis Strasbourg pour venir rouler ensemble. Après un jour seul au camping, je les rejoins à la gare centrale et nous continuons le périple. Nous décollons de Berlin pour le premier kilomètre vers 17h après pizza/bières : c’est un tout nouveau rythme.

L’expérience du camping sauvage avec eux m’interroge sur le soin que l’on portait avec Margot à la discrétion et aux multitudes de questions que l’on se posait pour être les moins visibles possible. Peut être qu’à 3 on est plus à l’aise, mais j’ai quand même l’impression que ça dérange personne.

On longe l’Elbe jusqu’à Dresden, trajet qui n’a que peu d’intérêt, jusqu’à la Tchéquie qui offre des paysages avec beaucoup plus de relief. Le camping sauvage est donc compliqué, et nous privilégions les camping et leurs bars. Les villes sont très industrielles, d’une autre dimension, on ressent vraiment une influence étrangère à celle dont on s’est imprégné jusqu’à présent. Mais bon, il y a encore des Decathlon et toujours pas de Burek