DE L’EAU, DU SPORT, DES RÉSULTATS

Arrivés à Prague. Nous rencontrons Udit en chemin, qui faisait la route inverse vers Dresden mais juste sur la journée et partageons quelques bières ensemble à notre arrivée. Sur ses conseils nous nous rendons le lendemain sur une colline surplombant la ville (nommée Stalin) et explorons un peu plus les diversités de la pils tchèque. Le serveur du restaurant du soir nous accueille par un “GOULASH NO” qui présage d’une enseigne un peu moins touristique que celles que l’on peut trouver en plein centre. Et effectivement, service froid et humide de la bière tombée des chopes bien pleines à la mousse débordante, souquées par la jambe folle du tenancier. Les milliers d’hecolitres qu’il a déjà du servir doivent le faire relativiser sur ces quelques gouttes à jamais perdues. C’est peut être ça une vie bien remplie.

On quitte Prague un trou dans l’oreille et direction les montagnes pour rejoindre Linz à quelques centaines de kilomètres en suivant la Vltava. Le paysage est magnifique et les records, dont nous nous félicitons avec une bière, s’enchainent : les 1000 km de Pablo et Flo, mes 5000 km, les 135km sur une journée, les 4000 de dénivelé positif sur 4 jours, et puis tous les autres qui ne méritent pas d’être cités mais qui exigent quand même une bière. 

Néanmoins la dernière partie Tchèque est dure, et l’arrivée en Autriche nous fait du bien ou nous suivons le Danube sur le chemin de halage jusqu’à Vienne. Nous rencontrons en chemin Luc, voyageur léger et complètement dingue qui nous accompagne une petite partie puis nous trouvant trop lent continue sa route à 40 km/h. On le retrouve le soir à Vienne pour une bière, et qui sait peut être à Bratislava.