Vous rêviez de soutenir Danse avec les roues? C’est désormais possible en cliquant ici!

La vie mais à vélo !

DECOUVERTE DE LA BONTHÉ TURQUE

Un peu avant Varna, des signes avant-coureurs laissent présager de ce que nous allons subir pendant les prochaines centaines de kilomètres. Les routes s’élargissent, les voitures nous taillent des shorts et la fréquentation augmente drastiquement. Des complexes hôteliers apparaissent, d’abord sporadiquement puis franchement, interdisant toute baignade. En plus de puer, on risque notre vie. On longe cette côte, connue comme « golden Beach » et fréquentée (à en croire les plaques d’immatriculation) par le monde entier. Par chance on y trouve quand même des petits camping isolés.

Une fois Burgas passé, on se retrouve dans les montagnes bulgares, et y découvrons un nouveau (le vrai?) visage de la Bulgarie, loin des monstrueuses stations balnéaires que nous avons croisées depuis Varna. Nous discutons très facilement avec les gens, l’anglais n’a pas vraiment sa place et on peut dire ce qu’on veut, google traduction est drôlement pratique dans ces situations et amène presque à un véritable dialogue.

A chercher la côte à tout prix je pense que nous sommes passés à côté de gens formidables, nous n’avons pas du tout côtoyé la culture Roumaine ni Bulgare. Je me promets que ces deux pays auront toute leur place dans une prochaine aventure à vélo.

Sur la route, on suit les panneaux « Istanbul », ça fait quand même drôle. On passe la frontière turque en accès privilégié (10 minutes à vélo, 3h en voiture). Les douaniers sortent de leur guitoune pour nous contrôler “Two with only one bike?”. Aux regards impressionnés de tous les automobilistes, on décrète notre instant de gloire et on dévale fièrement la pente qui mène à la Turquie, avant de remonter une côte un peu plus loin sous les klaxons moqueurs des voitures que nous avions dépassées dans la file. 

On croise les premiers minarets à Derekoy. Les routes sont bonnes, calmes et mènent toutes à des thés ou repas généreusement offerts dans le bled suivant. Tous les gens que l’on rencontre se targuent d’appartenir à un peuple accueillant, mais comment se passent ils le mot ?

Les chiens errants, en nombre, sont plus patauds qu’agressifs et rares sont ceux qui aboient en journée. A la nuit tombée, une fois l’appel à la prière du crépuscule terminé, ils retrouvent leur vitalité et rendent les nuits en tente bruyantes. On s’y sent tellement bien dans cette campagne turque, ou de nombreuses fontaines nous permettent de nous laver, où l’on nous invite pour un thé même à l’office national des forêt, où les endroits de camping sauvage sont superbes, que l’on retarde notre séjour à Istanbul.

Le Danemark me parait loin…

En lisant des blogs de voyage, l’arrivée à Istanbul doit se préparer longtemps à l’avance. C’est sans doute pour ça que nous sommes arrivés par l’autoroute. 

4 Responses

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

AUTRES ARTICLES

Le grand voyage

ÇA GRATTE LES POUILLES

Les premiers coups de pédale dans les Pouilles nous font croiser le chemin d’Aurele. Soit disant Breton, j’ai trouvé dans sa façon d’apprécier le présent et de rouler nu pieds…

Lire la suite

MERCI !