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La vie mais à vélo !

SPOILER ALERT: ILS PRENNENT LE TRAIN

C’est avec des adieux déchirants que Florent nous quitte à Vienne. Il nous dit qu’il aurait bien continué, tu m’étonnes… 

Nous restons une journée de plus pour nous reposer et visiter. Une journée c’est court pour une capitale. L’hyper-centre à l’architecture néo-classique, aux immeubles immenses, ou les rez de chaussée, essentiellement occupés par des magasins de luxe, nous ont fait fuir, direction les biergarten avec Arti, moldave établi à Vienne depuis plusieurs années, et Luc. N’ayant absolument pas abordé la façade culturelle de la ville (qui est quand même une des plus réputée d’Europe), notre approche de Vienne restera très approximative.

Nous repartons direction Bratislava, atteinte dans la journée. Capitale beaucoup plus petite, mais au centre si pittoresque. Nous regrettons de ne pas y rester un peu plus longtemps mais prévoyant un bivouac le long du Danube il nous faut trouver un endroit éloigné de toute habitation. La pause bière dans une guinguette à la sortie de Bratislava nous retarde, et les tentes seront finalement montées aux alentours de 23h, à la frontale après plus de 120 km le long du Danube, face à la Hongrie.

Le lendemain une longue journée nous fait traverser le Danube et franchir une nouvelle frontière. Nous voila en Hongrie. C’est sur cette route qu’à la pause gouter nous envisageons Istanbul. Afin de raccourcir le trajet (1500 km le long du Danube) on décide de réserver un bus depuis Budapest vers Bucarest puis un train vers Constanta pour longer la mer Noire jusqu’a la Turquie. On se décide vite, on paye, les prochaines semaines de voyage sont programmées, et on reprend la route vers Budapest. Théoriquement, on va à Istanbul.

On s’arrête à un camping, ou nous restons 4 jours, proche de Budapest pour pouvoir rayonner et visiter la ville, ce que nous n’avons pas faitLuc nous rejoint le deuxième jour, on rencontre des gens, Szentendre organise un petit festival de musique un soir. C’est là que l’on a sympathisé avec un groupe d’Erasmus en séjour dans le même camping que nous. Des liens se tissent. Pablo adore les espagnoles, à présent. On s’y établit volontiers et la flemme nous sédentarise à la piscine.

 

On voit Budapest pour la première fois le soir du départ du bus, on y traine quelques instants avant un trajet de 17h qui nous fait traverser la Transylvanie jusqu’à Bucarest, puis 3h de train vers Constanta. Le trajet est finalement trop rapide et nous arrivons sans nous en rendre compte dans un environnement très différent. Notre itinéraire programmé par GPS (plus de piste cyclable) nous fait prendre l’autoroute, que nous essayons d’éviter en se faisant poursuivre par des chiens errants de nuit sur des chemins caillouteux. A l’arrivée dans le premier camping Roumain, on se pose tardivement devant une bière pour analyser la situation. On retravaille notre itinéraire, la décision de passer par la mer noire s’est initiée rapidement, sans vraiment se poser de question. On repère des petites routes qui devraient faire l’affaire. On apprend un peu plus tard que beaucoup des personnes avec qui on a passé du temps à Budapest sont positives au COVID. On se couche fatigué de la journée.

La côte roumaine de la mer Noire s’avère sympa, calme. Des petits endroits à l’écart du monde se découvrent facilement en vélo en parcourant les sentiers côtiers. 

On arrive rapidement en Bulgarie, ou le camping sauvage est autorisé. La première partie de la côte est sauvage, ce qui nous vaut des beaux endroits de bivouac. 

Pas de covid.

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