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La vie mais à vélo !

UN CHIEN VAUT MIEUX QUE DEUX TU L’AURAS

Je vous avais laissé sur l’autoroute à l’arrivée d’Istanbul, et ce ne fut pas le meilleur moment du voyage! Mais si je peux écrire cet article c’est que tout s’est bien passé. Pour faciliter notre entrée dans la ville nous choisissons le tram, interdit aux vélos, mais accessibles sans problème avec les vélos.

Nous avons trouvé un logement pas cher à Karakoy, sorte de quartier d’expat qui me fait un peu penser à Kafr Abdu, le quartier ou j’ai logé à Alex pendant 8 mois. On y dépose les vélos avec plaisir, pressé d’arpenter les rues sans ce fardeau. Etape charnière de ce voyage on décide d’y rester une semaine et on achète même le Routard!

On découvre une ville immense, très vallonnée, voir montagneuse. Et quelle agitation!

La place occupée par les restaurants, bouiboui, fast food, thé, magasins de desserts et pâtisseries est vraiment énorme. Il y en a partout, qui attisent les sens et donnent faim à tout moment de la journée. Ces enseignes donnent l’impression qu’avant le côté architectural, la découverte de la ville est d’abord culinaire. En commençant par plusieurs thés pour prendre le temps de choisir et, indécis, on termine par tout goûter en même temps : loukoum, durum, börek, burger mouillé (islak burger), riz au lait, köfte, ayran, maïs grillé, pide, feuilles de vigne… Toute curiosité vous faisant ralentir le pas vous mettra le cul sur la chaise avant même de vous en rendre compte, charmé par le discours honnête du tenancier. La découverte dépasse toutes résolutions.

Assis à la terrasse de bistro, on s’abreuve à l’Efes ou la Bomonti en regardant les gens passer dans ces étroites artères bondées de personnes aux caractéristiques si hétérogènes.

Le charme de Pablo nous amènera dans un concert de rock sur la rive asiatique, plus festive, que l’on rejoindra par bateau. On y visitera le palais de Beylerbeyi, ancienne résidence d’été des sultans Ottoman.

Après une semaine, on quitte Istanbul avec l’envie de s’y établir. La partie du voyage qui va suivre, c’est un peu le retour, on ne va plus à Istanbul et on rentre en France.

4 Responses

  1. Hello les cyclistes,
    Merci pour toutes ces belles et bonnes nouvelles. On voyage avec vous et on salue bien haut votre itinérance sportive mais pas que !
    Vous faites le plein de souvenirs de rencontres chaleureuses et enjouées, c’est peut-être là l’essence même d’un voyage ?
    Et puis, revenir, c’est aussi se préparer pour repartir.
    Tout plein de bises.
    Véronique

  2. coucou c est mamie je vois que tout va bien .J’envie un peu les visites (mais pas le vélo) .Profitez bien de tous ses instants magiques .Mais ou sont les “filles” dans les rencontres gros bisous à vous deux depuis Nadaillac sur Sahara

  3. Coucou Eliot,
    Ancienne collègue de Brigitte, j’ai pris goût à suivre tes pérégrinations à travers notre vieille Europe et au au-delà…
    Car pérégrination est bien le mot !
    C’est formidable, quel courage aussi à vélo et en même temps de belles rencontres comme dernièrement…On a plaisir à te lire !
    Profite de ta jeunesse pour un nouveau périple, si tu peux (on a bien compris une petite frustation au niveau traversée Roumanie et Bulgarie 😉)…
    Bon vent !
    Sylvie

    1. Coucou Sylvie! Merci pour ton commentaire, c’est encourageant, ça me fait drôlement plaisir que l’aventure te plaise.
      J’y pense effectivement, c’est pour l’instant avec la Turquie les pays qui ont été les plus inspirants.
      A bientôt 😊

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